Marie Clark, écrivaine et pédagogue

Je suis titulaire d’un baccalauréat en enseignement du français au secondaire, de l’Université de Sherbrooke, et d’une maitrise en études littéraires, option création, de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Passionnée à la fois de littérature et de pédagogie, j’ai été chargée de cours en création littéraire à l’Université de Montréal pendant 13 ans. Je donne des ateliers d’écriture, participe à des rencontres publiques et accompagne individuellement des écrivants dans la réalisation de leur projet d’écriture (Voir l’onglet Coaching d’écriture).

J’explore dans mes romans les voix à la fois fragiles et singulières des marginaux qui ne fonctionnent pas correctement dans notre société étroite. Ces êtres « défectueux » sont pour moi les plus susceptibles d’apporter du nouveau à la langue comme à la littérature et au monde. Avec mon cinquième roman, De tout petits cris serrés les uns contre les autres, je dresse des portraits de personnes en fin de vie. J’explore une fois de plus dans la marge pour présenter des personnages uniques, qui ont vécu et meurent à leur manière unique.

À ce jour, cinq romans, deux haïbun et un carnet d’écrivain ont été publiés à compte d’éditeur. Deux d’entre eux ont remporté le Prix du Jury aux Grands Prix du livre de la Montérégie. J’ai obtenu plusieurs bourses de création du Conseil des arts et lettre du Québec (CALQ) et du Conseil des Arts du Canada (CAC) pour la réalisation de mes œuvres. J’ai remporté le Prix de poésie Geneviève-Amyot 2016 pour la suite poétique Scié, tu tombes. J’ai aussi été retenue comme semi-finaliste aux Prix littéraires de Radio-Canada, dans la catégorie Récit (J’étais trop petit) et dans la catégorie Poésie pour la suite poétique Le silence aura soif. Je termine un récit, dont le titre est Juste ça, et peaufine un recueil de poésie.

Tombée sous l’envoutement du haïku, je m’adonne à cette poésie de l’instant et la fait découvrir dans mes ateliers. J’ai donné des formations à l’École nationale de haïku pendant plusieurs années. Mon carnet d’écrivain, Petites leçons d’orientation apprises dans le désordre, publié en 2015, est d’ailleurs rédigé sous forme de haïbun, c’est-à-dire qu’il entremêle prose et haïkus. Un nouveau haïbun, intitulé Nous défricherons chacune un monde, est publié en 2023 aux Éditions David. J’ai finalement été invitée au 7e Festival international du haïku francophone, qui a eu lieu à Québec en octobre 2016. La Maison de la littérature de Québec m’invite aussi régulièrement à donner des ateliers de haïku qui connaissent une constante popularité.

Réalisations récentes

J’ai conçu et réalisé cette belle aventure alliant poésie et céramique, dans le village de Sutton. Le but était de retisser des liens dans la communauté après deux années de pandémie, à la demande de la division de Santé publique du CIUSSS de l’Estrie. Les plaquettes des participants ont été exposées tout l’été dans le Parc culturel d’Arts et de rêves.

Samarres

Samarres et haïkus font bon ménage. Pour accompagner la magnifique exposition C’est tout, de l’artiste visuelle Marie-France Cournoyer, des haïkus de ma composition et ceux de citoyennes de Saint-Charles-sur-Richelieu, que j’ai initiées à cet art du minuscule. Un grand plaisir.

Cartes postales

J’ai donné des ateliers de haïku aux élèves de 1re année et à un groupe d’ainées de Sutton. Les meilleurs haïkus ont ensuite été imprimés en format carte postale, petits poèmes à poster à un être cher. Superbe projet, imaginé et réalisé en collaboration avec le Centre d’action bénévole de Sutton.

Ce magnifique projet mené par la fée Patsy van Roost a égayé les Suttonnais de tous âges. Une nouvelle page d’un conte de Noël s’est illuminée chaque soir de décembre dans les fenêtres de la rue commerçante. J’ai co-écrit le conte de Noël avec ma complice écrivaine jeunesse, Agathe Génois.

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